Le droit des femmes, des enfants et des minorités a été évoqué lors d’une conférence tenue du 4 au 7 septembre à Harare au Zimbabwe à l’initiative de l’Association des Avocats Africain. Sujet d’humanité, Dieudonné Takam, Avocat au Barreau du Cameroun et à la Cour Pénale Internationale en a fait sa préférence.

 

Dans sa réflexion sur le thème : « Droit de l’Homme : droit des femmes, des enfants et des minorités comme catalyseur du développement de l’Afrique », Dieudonné Takam rappelle que « le développement de ces droits et la protection de ces êtres tendent à devenir une priorité pour tous les pays qui aspirent à un développement durable ». Et par conséquent mieux appliqués, ces droits « peuvent être un catalyseur du développement en Afrique ».

La Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, tout comme le Protocole de Maputo, tend à protéger les droits des femmes et de l’enfant, et commande l’élimination de toute forme de discrimination. De ce fait, rappelle Dieudonné Takam, Avocat au Barreau du Cameroun et à la Cour Pénale Internationale, en Afrique, les femmes à travers plusieurs organisations féministes se battent pour le respect des droits déjà consacrés par les instruments juridiques internationaux, mais également pour l’élargissement de l’assiette desdits droits.

Les pays ont ratifié « les différentes conventions relatives à la protection des droits humains » avec pour obligation « de prendre toutes les mesures idoines pour que les droits des femmes, des enfants et des minorités soient respectés ». Dieudonné Takam relève plus que jamais le rôle de chien de garde des organisations de la société civile qui dénoncent « les différentes violations perpétrées en Afrique et ailleurs dans le monde, afin de parvenir à une meilleure application des droits de l’homme ».

Les Avocats et les organisations d’Avocats notamment l’African Bar Association et le Barreau du Cameroun participent à cet éveil de conscience. Il cite l’exemple du Barreau du Cameroun qui « vient de publier à la fois un livre blanc et un rapport sur l’état des droits de l’homme au Cameroun ». La Cour africaine des droits de l’homme de des peuples veille aussi au respect des droits humains sur le continent, et sanctionne les éventuels abus.

Et selon Dieudonné Takam, sans aucun doute, des mesures juridiques et des décisions de justice prises dans le sens du respect des droits de l’homme en général et ceux des femmes, des enfants et des minorités en particulier, peuvent contribuer au développement de l’Afrique.

Et ce développement à l’en croire suppose « l’implication constante de la population dans toutes les stratégies et les étapes de réalisation » y compris les femmes, les enfants et les minorités.
Le premier pas à franchir relève-t-il est le respect et la promotion des droits de toutes ces catégories qui doivent être impliquées dans le processus du développement. Ce qui fait qu’un Etat qui institue la bonne gouvernance donne « la possibilité aux femmes d’accéder à certains postes stratégiques de décision ». Par ailleurs, les femmes et les enfants constituent la principale source de production agricole. Et en matière de production vivrière, elles jouent un rôle incommensurable.

Dieudonné Takam refuse « d’envisager un quelconque développement en Afrique avec des enfants victimes de discriminations, mal nourris, torturés, malades et mal éduqués ». Et à son avis, le développement de l’Afrique passe inéluctablement par la reconnaissance et la valorisation des droits des enfants et des minorités. Pour atteindre les cimes du développement et du développement durable, dit-il, l’Afrique doit respecter le droit à la vie, à la non discrimination, à la santé, à la nutrition, à l’éducation, au logement et au bien-être de tous ses enfants sans exclusive.

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